hafid aggoune



---R E V U E----D E----P R E S S E






" Publié en 2005, moins d'un an après Les Avenirs (1) qui avait déjà fait remarquer ce jeune auteur, le deuxième livre d'Hafid Aggoune invite le lecteur à un voyage intérieur et poétique. Ce court roman intitulé Quelle nuit sommes-nous ? explore en effet le monde intérieur mystérieux de son héros en épousant le voyage imaginaire amorcé par ces livres qui permirent à cet «enfant calme» à l'«âme déchirée» - que personne ne voyait «saigner en dedans» - d'exister. Habité par un... "



Emmanuelle Caminade, L'or des livres (mai 2013)

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Lire l'article de Sébastien Faramans, publié dans La Marseillaise le 1er juillet 2007

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-- Entre le cri et le chant

Le paradoxe absolu de la vie mortelle, dont l'oxymore se prolonge dans le désespoir ardent et la folle sagesse de Samuel Tristan, protagoniste de ce limpide et lancinant deuxième roman de Hafid Aggoune, s'ancre dans l'intransigeance de l'adolescence, ce temps de la vie « où il faut choisir entre vivre et mourir », à l'enseigne de cette «incommensurable solitude que vit chaque adolescent, cet espace de fureur sans nom. » Le vrai nom du personnage n'est jamais prononcé, ni dévoilé tout à fait le secret de son désespoir. Il est Personne et chacun de nous, ou plus exactement : il incarne nos extrêmes invivables, il a rompu toutes les attaches pour être mieux relié au monde ; il s'est montré inhumain avec les siens pour mieux résister à « cette longue nuit d'inhumanité » que représente à ses yeux le monde.
[...]
Mais Quelle nuit sommes-nous ? va bien au-delà de la protestation d’un adolescent inadapté. Ce petit livre, comme la peinture de Francis Bacon citée au début, dit la beauté arrachée à la laideur : « Son regard nous traverse, nous taille. Il nous ouvre au scalpel. La peau s’écarte sans résistance. Les os craquent. Nos visages se tordent. Nos êtres montrent les affres, les peurs, les cicatrices, la beauté cachée de notre plus belle humanité. Défigurés, nous existons enfin ». Ce livre existe en effet, dans son elliptique simplicité, et nous existons de concert sur cette île de la lagune où s'effondre à n’en plus finir toute construction de notre plus bel art, dans le voisinage des inadaptés absolus que sont ceux que nous appelons fous. « Donne à qui sait lire ton âme, fuis qui la déchire », se recommande Samuel à lui-même, comme à tous ses semblables. Et ceci qu’il se murmure à Venise avant de se laisser glisser dans son linceul liquide : « Venise est un masque derrière lequel se cache l'effondrement de tout ce que l’homme a fait depuis sa première oeuvre d'art. Seule est admirable la lumière, éternelle présence survivant aux vanités du temps, architecture de l'architecture, corps des corps, esprit des courbes, véritable essence de toute chose. Mon regard se perd à l'intérieur des songes. La beauté est un miracle de l’instant. Rien ne dure, sinon le renouvellement de nos regards en soi, sur le monde, sur autrui. Rien ne me console plus que de me savoir pierre, eau, branche, lumière, vent, regard. C’est pour cela que j’aime tant les livres : l’instant de la lecture est un absolu fait de rien et de tout, une concentration de tous les possibles posée sur la légèreté d'une feuille »...



Jean-Louis Kuffer
Article paru dans le journal 24Heures
de Lausanne
Rendez-vous sur son blog pour lire l'article complet

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"Hafid Aggoune est précieux et irremplaçable dans un paysage littéraire français de plus en plus formaté et surproductif."

"Quelle nuit sommes-nous ? est un livre atypique et fort, son originalité déroutera les plus blasés et les cyniques, car Aggoune écrit des livres qui demeurent longtemps en soi. Plus qu'une histoire, la vie de Samuel Tristan est une longue et épaisse nuit qui ne trouve son aube qu'au terme d'une traversée poétique et une errance fragile. On peut ne pas aimer l'apparente aridité du texte, mais c'est en manquer la richesse profonde, comme dans un désert. Et à la réflexion, un regard pauvre sur les textes de ce jeune écrivain français apparaît comme étant, en retour, le reflet de la pauvreté d'âme du lecteur. En effet, cet auteur peut en irriter certains dans la mesure où il a la force inouïe de nous montrer nos propres lacunes humaines. Pour cette raison, Hafid Aggoune est précieux et irremplaçable dans un paysage littéraire français de plus en plus formaté et surproductif. Quelle nuit sommes-nous ? est non seulement à lire, mais à relire et méditer, comme un long poème fugueur, avec "la lenteur de l'urgence d'aimer", comme il l'écrit dans son premier roman.

M. S., amazon.fr

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"Un second livre qui confirme le talent d'Hafid Aggoune."

"Après Les avenirs - son premier livre, publié l'an passé par Farrago - on espérait bien qu'Hafid Aggoune ne s'en tiendrait pas là. Quelle nuit sommes-nous? est de la même eau, belle et poignante. On y retrouve la mélopée des phrases dépouillées, l'immersion dans l'instant, un "je" qui s'interroge et accessoirement se souvient, et une histoire qui tout de même se dessine - ici celle de Samuel Tristan, qui a quitté sa famille à l'âge de 15 ans, et qui dès lors a vécu la nuit. Il a voyagé dans tout le Moyen-Orient, puis se pose un temps à Paris, avant de partir pour Venise où pendant neuf mois, il doit assurer la garde une petite île inhabitée..."

Isabelle Roche, www.lelitteraire.com, lire l'article complet



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L'actualité littéraire Les mots bleus sur France Bleu
Le coup de coeur d'Erik Poulet-Reney


Rimbaud aurait pu s'appeler Samuel Tristan comme le personnage de ce roman. Comme lui, des semelles de vent le porte pour arracher à la terre la poésie des lieux qui apprivoise les hommes. L'esprit de Kérouac et des disciples de la Beat Generation n'est pas mort. Hafid Aggoune, ce jeune écrivain prometteur, aime aussi mordre la poussière dans sa quête d'ailleurs. Le garçon de son roman quitte sa famille pour fuguer, pour aller voir si la nuit enferme les mêmes secrets dans d'autres coins du monde. A Venise comme à Sidi Ifni, contemplatif et témoin des hommes, il tisse des ombres pour mieux exorciser la lumière.
Hafid Aggoune est un écrivain du silence et de l'intime. Il écrit sur l'intemporel, l'éphémère et l'instant de vivre, sur l'immédiat des sens en éveil. Dans son parcours initiatique, il invite à faire la pause. Comme Marguerite Duras, il isole parfois des phrases définitives. De celles que l'on pourrait méditer. Par exemple, je cite :

"J'ai peur d'un monde sans différence. J'ai peur des religions qui tuent beaucoup plus que les guerres, parce qu'elles n'ont pas de fin et ne sont plus ce qui relie mais ce qui sépare."
Une écriture et un jeune écrivain à découvrir et bien sûr, à suivre !


par Erik Poulet-Reney, sur France bleu le 28 juin et le 1er juillet 2006

Quelle nuit sommes-nous ? de Hafid Aggoune, aux éditions Farrago.


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Quelle nuit sommes-nous ?... le paradis


Très très belle écriture ! Très beau roman... Samuel Tristan est un anti héros, solitaire, qui pose un regard désenchanté sur la vie, les gens, les pays qu'il traverse... c'est poétique et magnifique. Une sorte de parcours initiatique. La fin m’a "cueillie"... c’est triste et beau à la fois. Un de ces rares romans qui sitôt fini donne envie de le relire aussitôt... Excellent !


Maryjo - bibliothècaire, Médiathèque Simone de Beauvoir


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Le Bulletin critique du livre en français

Lire l'article du Bulletin critique du livre en français

disponible ici en pdf

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Un nocturne vénitien


"Remarqué pour Les Avenirs, Hafid Aggoune s'impose avec Quelle nuit sommes-nous ?, comme l'un d'un auteurs les plus prometteurs de cette période. Un livre pétri d'une sombre chaleur enveloppant les mystères du destin."

"Les identités de Samuel Tristan, le héros de ce superbe récit, sont aussi nombreuses que les nuits, tantôt calmes, tantôt fébriles, dont il aime à épuiser les ressources, les surprises et les secrets. Ce bipède nocturne est un déraciné par vocation. Il est né quinze ans après avoir vu le jour quand, rompant avec son village, son milieu et sa famille, il épuise tous les possibles de Djerba à Alexandrie en passant par Beyrouth et Jérusalem, ces lieux où l'esprit souffle sur les braises de l'histoire et sur les déchirures d'appartenances complexes, assumées ou inassouvies. Le hasard le conduit à Venise, sur l'île abandonnée de Sainte-Marie-des-Grâces, dans ce qui fut autrefois un hôpital, où se tapit une femme mystérieuse qu'il ne désire ni ne rejette tant elle semble se confondre avec les pierres burinées avec le temps. Ce cadre insulaire, propice au huis clos ou à l'utopie chez d'autres auteurs, Samuel Tristan le met à profit pour se livrer à un travail aussi titanesque que vain ; ouvrir un chemin au milieu d'une végétation hostile dont les ronces sont aussi piquantes que les épreuves d'une existence marquée par une secrète blessure dont nous ne serons jamais rien si ce n'est qu'elle contribue à la richesse du personnage. Ce curieux rocher de Sisyphe, qui a aussi un aspect prométhéen, est la planche de salut ou d'évasion d'un être obsédé par la fugue, l'exil, les voyages, le travestissement et les marges amoureuses dont il préfère évoquer les stigmates pour mieux préserver le secret de leurs hypothétiques charmes sulfureux. Dans un style d'une étonnante pureté, Hafid Aggoune se livre par le biais d'un mutisme éloquent, imposant une modernité de l'écriture par le recours aux procédés en apparence classique de la narration, des descriptions et des dialogues, autant de trompe-l'oeil dissimulant une déstructuration du récit. Venise la lumineuse est là pour réchauffer de ses rayons une vision sombre du monde que le lecteur partage souvent sans jamais oser se l'avouer. En dépit de sa jeunesse, Hafid Aggoune est comme un grand frère qui nous aide à nous frayer un chemin dans le maquis de l'existence par le biais de splendides et âpres fulgurances.
Un très beau livre, l'un des très rares de cette rentrée littéraire à mériter un prix."

Patrick Girard, Marianne, jeudi 18 août 2005.


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"[...] Le texte d'Aggoune fait penser à  une multitude d'hymnes, au monde, au poète, à la nuit, moment infini à la temporalité souple, vide et liberté infinis. Une écriture comme ça, brute, accroche les sens, et on en redemande clairement, tant le récit est une forme plastique travaillée, digérée, et belle."


Claire Solery, site boojum-mag.net, lire l'article complet

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L'Est Républicain

Lire l'article de B.R. (26 novembre 2005)


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Magazine Atmosphères (octobre 2005)



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Revue Hommes&Migrations

"Quelle nuit sommes-nous ? est du même tonneau que Les Avenirs le premier et remarqué roman d'Hafid Aggoune. Son écriture, élégante et précise, balance entre émerveillement et angoisse. Magnifiant l'instant présent, l'écriture dépouillée de tout artifice, est sur le fil du rasoir. Comme nos vies."

Mustapha Harzoune, Hommes&Migrations, lire l'article complet



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Noctambule mélancolie


"Il faut lire ce court récit en prêtant bien l'oreille et l'on entendra ce son qui lui ressemble, celui d'une barque grinçant sur la lagune, effeuillant l'étendue zébrée d’argent par une lune incomplète... L'on verra cette scène ineffable, belle et triste, mélancolique en un mot. Parce que le style la révèle, une plume poétique, élégiaque, centrée sur le moi mais avec la légitimité donnée par l'abandon du monde. Samuel n'appartient plus à personne ni aucun lieu. Ce roman est son no man's-land..."

Bruno Portesi, www.parutions.com, lire l'article complet



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"En cette rentrée littéraire 2005, dans la catégorie romans français, demandez entre autres Hafid Aggoune, un jeune auteur qui publie Quelle nuit sommes-nous ?, son deuxième livre. Et pas des moindres ! En effet, l'auteur se livre ici à un véritable exercice de style ponctué de métaphores poétiques rendant l'intrigue proprement dite énigmatique [...] A la première lecture, on aurait pu penser que l'histoire était trop souvent mise en second plan, voire étouffée par son style poétique, mais en s'y replongeant de plus près, on en ressort grandit, et on en redemande."

Dorothy Glaiman, www.evene.fr, lire l'article complet



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Jean-Marc Brunier, Page des libraires (septembre 2005) et site des librairies initiales

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"Confirmation d'un vrai écrivain et ils sont rares les vrais jeunes écrivains qui grandissent au présent. Heureusement ! La rareté fait la perle...
J'avais découvert "les avenirs" sur ce même site l'an dernier, lu et profondément aimé. Puis, je me suis demandée si l'auteur serait capable d'écrire aussi bien un second roman et quand ? Je viens de lire la réponse : "quelle nuit sommes-nous ?". C'est un livre complètement différent des "avenirs" mais complètement un livre de Hafid Aggoune. La rage vient cette fois-ci se mêler à la douceur amère ; l'obscurité amène le contraste qu'il manquait aux "avenirs" (qui était déjà très beau !) ; le désespoir de l'être, cette "difficulté d'être" chère à Cocteau, donne son parfum de vérité à un destin semblable aux Rimbauds et aux Eberhardt d'aujourd'hui. "Quelle nuit sommes-nous ?" est à l'image de tout ce qui nous hante. C'est un grand livre sur la solitude, le désir et l'Impossible, tout ce qui nous pousse à être plus humain. Bravo jeune homme et continuez !!!"

Fabienne Fatisson, site de la fnac.



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Les Clés de l'actualité, hebdomadaire, semaine du 25 au 31 août 2005.



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