hafid aggoune


P O R T R A I T

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"Lire m'a sauvé la vie. Ecrire m'apprend à vivre."


"Ma religion, c’est la littérature.
Dès mes quinze ans, moi qui porte les trois grandes religions
dans mes racines juives, kabyles et andalouses, amoureux de ma langue natale, le français,
j’entrais dans les bibliothèques comme d’autres entrent dans un temple,
une mosquée ou une cathédrale, avec ce sentiment du sens, du secret,
du recueillement. Je ne crois pas en Dieu, mais en l’Homme et en la Femme,
seuls responsables du bien et du mal de notre monde. Mes dieux invitent à la liberté, à l’ouverture d’esprit,
à l’universel et à l’union.
Mes dieux ont écrit plus d’un livre."


_____________H. A.




Hafid Aggoune est né à Saint-Etienne en 1973 avec le vert des yeux de sa mère et du légendaire maillot stéphanois.
Après son bac, il quitte sa ville natale pour vivre à Lyon, finance des études supérieures par différents petits emplois, tout en écrivant de la poésie, un important journal et ce qui deviendra son premier roman.
Licencié en lettres modernes et en histoire de l'art, titulaire d'un DUT Métiers du livre, Hafid Aggoune a vécu à Aix-en-Provence, Venise et Paris où il a choisi de vivre en 2002.

En septembre 2004, il publie Les Avenirs (éditions Farrago), après avoir envoyé le manuscrit par voie postale.
Le récit sera accueilli de manière dithyrambique par la critique et les libraires, récompensé par deux prix littéraires, dont le Prix Félix Fénéon.

"Le Prix Fénéon est un prix littéraire créé en 1949. Il récompense tous les ans deux lauréats : « un jeune écrivain et un jeune peintre ou sculpteur âgés de 35 ans au plus et dans une situation modeste », afin de les aider à poursuivre leur formation littéraire ou artistique.
Le prix est fondé sur un capital légué à l'Université de Paris par la veuve du critique d'art et collectionneur Félix Fénéon après la vente de sa collection de tableaux."
Quelques lauréats : Michel Butor, Alain Robbe-Grillet, Mohamed Dib, Armand Gatti, Patrick Modiano, Renaud Camus, Jean Echenoz, Éric Chevillard, Tanguy Viel ou Laurent Mauvignier.

(source : Wikipedia ®)


Pour son second roman, Quelle nuit sommes-nous ? (éditions Farrago), paru à l'automne 2005, la critique confirmera les qualités d'un jeune écrivain singulier et plein d'avenir(s).

Suite à la fin des éditions Farrago (reprise par les éditions Verdier), le troisième roman d'Hafid Aggoune, Premières heures au paradis, a paru le 3 janvier 2008 aux éditions Denoël.

En janvier 2009, il publie Rêve 78, récit inspiré par une photo de l'auteur à 5 ans et de sa mère, texte bouleversant sur l'enfance et l'écriture, paru aux éditions Gallimard, dans la collection Joëlle Losfeld, ouvrage qui a connu un beau succès et reçu des critiques unanimes.

Réédition du roman "Les Avenirs" aux éditions Storylab sur tous supports numériques (mars 2013) - édition revue & corrigée

Parution du recueil "Nouvelles du couple", ouvrage collectif dirigé par Samuel Dock, en mars 2014 aux éditions France Empire.

En août 2013, début d'acteur dans un film de Frédéric Auburtin (F2014, sortie printemps 2014) - dans le rôle du légendaire Ghiggia, auteur du but vainqueur lors de la finale de la Coupe du monde 1950 Brésil/Uruguay (1-2).

En mars 2014, les droits du roman Les Avenirs sont achetés par Good Lap Production (option pour 18 mois), d'après un scénario d'Hafid Aggoune et Brigitte Lo Cicero


Le 27 août 2015 paraitra "Anne F.", roman autour d'Anne Frank, aux éditions Plon (collection Miroir).

Hafid Aggoune est membre de la Maison des Ecrivains et de la Littérature , ainsi que de la Société des Gens de Lettres.

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"Je suis un manutentionnaire de l'âme.
Mon unique travail, c'est l'écriture. Mon atelier, c'est la page : un espace fini et infini, sans mur, sans machine, sans bulletin de salaire, sans contre-maître.
Je n'ai qu'une obsession : la liberté.
Mon père et ma mère ont donné leur corps aux usines, le mien sera libre et plongé dans le bonheur de la lutte avec la page blanche, comme les premiers jours de neige, quand un enfant se jette dans les premières heures au paradis, ce moment où la surface de la terre est immaculée comme un espoir fou.
La littérature est ma seule issue.
Lire m'a sauvé la vie dans l'enfance et, durant l'adolescence, elle m'a solidifié, construit, aimée comme je l'aime.
J'étais un enfant rêveur, presqu'une absence. Mes deux années dans un pays qui n'est pas le mien et ne le sera jamais, l'Algérie, ont paradoxalement créé l'écrivain en moi. Cet exil précoce de l'âge de deux ans à quatre ans, sans ma mère, sans mon père aussi, m'a appris le manque, le poids de l'amour dans une vie, et donné conscience de l'espace, de la place de l'Autre. Là-bas, avant même d'être une personne j'étais un étranger.
Ecrire m'apprend à vivre, à regarder, à écouter, à comprendre ce qui m'habite et ce qui m'est étranger, à nourrir et exprimer ma langue natale, ma langue maternelle, ma langue stéphanoise, le français.
Chaque être est d'un lieu du monde, celui de sa naissance, des sons qui l'entourent dans ses premiers jours, des paysages de ses premiers pas, de la lumière que ses yeux neufs découvrent. Chaque être naît avec une histoire à écrire et qui commence à la première page : sa naissance. Le reste appartient aux parents, aux ancètres qui, irrémédiablement, viendront le renforcer plus tard, quand l'enfant sera un adulte conscient de son héritage. Mes ancètres sont berbères marocains et juifs, andalous et kabyle. Moi, je suis un français issu de la terre noire et verte de Saint-Etienne, ma terre-mère, mon premier oxygène, cet air où flottent les chants de Geoffroy Guichard, le bruit des usines et l'air pur d'alentours escarpés et revitalisants.
Je refuse de consommer comme tous ces écervelés. Je refuse de m'enfermer dans une vision unique des choses. Je refuse les frontières du jugement hâtif. Je refuse de croire en ces petites vérités factices qui déchirent les vies de chacun.
Je veux écrire, rien que ça, comme vivre, parce qu'écrire c'est rendre hommage à toute forme de vie sur terre : animale, végétale, minérale, spirituelle, humaine et inhumaine.
L'écrivain n'existe pas pour lui même et sa petite personne est insignifiante : il est la totalité des mondes et ce qu'il crée le dépasse. Il est le regard, l'Autre.
Je n'existe pas, ce sont mes mots qui existent et vivent pour disparaître et renaître, ailleurs.
Je ne suis qu'un parmi les âmes de ce monde et je ne serai que cela, cet être indéfini, respirant, marchant, écrivant en direction de l'ultime limite où nous allons, notre seule vérité : mourir.
Il faut vivre entièrement, devenir soi, sans oublier la compassion et l'écoute, le regard critique et la multitude des regards possibles sur une chose, un être... savoir devenir un Autre."


H.A.



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"ANNE F." (Plon/collection Miroir)

attachée de presse : Charlotte Rousseau
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"LES AVENIRS" & "ET LA COLÈRE MONTA DANS UN CIEL ROUGE ET NOIR"

Éditions Storylab : Nicolas Francannet
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Storylab
48 rue René Clair
75899 Paris Cedex 18




"RÊVE 78" (Gallimard/collection Joëlle Losfeld)

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"PREMIÈRES HEURES AU PARADIS"

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