hafid aggoune



---L E S---A V E N I R S --- éd. Storylab (2013) / éd. Farrago (2004)

Prix Félix Fénéon 2005
Prix de l'Armitière 2004

quatrième de couverture (version papier)
interviews de l'auteur
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version numérique


"On lit avec bonheur, et comme dans une espèce d'urgence, Les Avenirs, premier roman poétique et énigmatique."


__________Josyane Savigneau
, Le Monde des livres (20 août 2004)



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"Récit sur la mémoire individuelle et collective, l’exil, l’absence, les blessures et le retour à la vie, ce roman d’Hafid Aggoune n’a pas perdu de sa vigueur ni de sa troublante sensualité. Les Avenirs est aussi un voyage dans le temps et dans l’histoire, un exercice délicat mais réussi, tantôt d’une lucidité cruelle tantôt poétique voire onirique. Les Avenirs est aussi un roman d’amour doublé d’un roman d’apprentissage inversé où le lecteur suit le narrateur dans sa lente remontée du siècle dernier, jusqu’au choc, jusqu’à la perte. Les Avenirs dresse également le portrait d’un homme qui, par le manque, l’absence et grâce aux souvenirs (même si ceux-ci sont douloureux), a choisi de revivre. Les Avenirs, enfin, est une ode à la création, à la vie."

Christophe Grossi, ePagine (mars 2013)
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"Voilà comment une pépite littéraire trouve une seconde vie grâce au numérique.
L’histoire pourrait s’arrêter là, et ce ne serait déjà pas si mal. Mais l’ironie du sort en a voulu autrement. Car ce texte qui connaît aujourd’hui une renaissance parle d’un homme… qui connaît une renaissance. Il semblerait que les dieux farceurs de la littérature se soient penchés sur le berceau de Hafid Aggoune.
Dans ce récit, Pierre, 76 ans, revient d’une longue absence au monde et à lui-même, il se réveille d’un long sommeil qu’il a entamé un jour d’automne 1942, alors qu’il était âgé de 17 ans. Durant plus d’un demi-siècle, il est resté en léthargie, « dans un asile perché comme un enfer à flanc de falaise », sur l’île de Luz, face à la mer."

Laurent Bettoni, La cause littéraire (juillet 2013)
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"Hafid Aggoune écrit comme un peintre crée sa toile et les couleurs de sa plume résonnent avec douceur, pureté, élégance, finesse et poésie. L’écriture, l’importance de la langue, la peinture, la musique, la nature, l’eau, le sable, la mer et les montagnes sont omniprésentes tout au long de ce récit. Ce premier roman sonde les coulisses de l’existence, de l’âme, du monde et de l’humanité, préoccupations qui s’inscrivent dans l’air du temps de la littérature d’aujourd’hui. Bouleversant et virtuose."

Valérie Debieux, La cause littéraire (mars 2013)
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Lire l'article de Sébastien Faramans, publié dans La Marseillaise le 1er juillet 2007

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"Dès les premières pages, un écrivain déploie ses ailes puissantes. Dans le ciel surchargé de la rentrée, on ne voit que lui. «Les Avenirs» est un sacré livre: avec ce qu'il faut de style et d'intensité dans l'écriture et une histoire si bien sentie qu'on la jurerait vécue par l'auteur lui-même, s'il n'était né trente ans après l'Occupation..."


Anne Crignon, Le Nouvel Observateur, jeudi 16 septembre 2004.


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Le voyage forcé

Par Edmonde Charles-Roux, de l'Académie Goncourt

" Plaisir que de découvrir un livre couleur de paille blonde, aux marges larges, un objet d'agréable compagnie aux caractères forts et clairs. Vive aussi est la curiosité éprouvée à la lecture de ce premier roman, Les avenirs, dont l'auteur, Hafid Aggoune, a trente ans. Son livre, dans lequel plusieurs thèmes s'enlacent, ne déçoit pas. Il accorde une large place à la mémoire et à l'amnésie, à l'immigration et à la déportation, ainsi qu'aux moments clés d'une vie en Algérie et en France et finalement à divers exils vécus, de part et d'autres de la Méditerranée. Non, il ne déçoit pas, car l'élément innovant, l'originalité de ce bref récit, est de traiter de ce que l'on serait tenté d'appeler "un exil à l'envers", de ces exils dont on parle peu ou pas, celui d'un jeune algérien qui, dans les toutes premières années de sa vie, se sent arraché à sa mère, et aussi à sa terre natale la France lorsque son père, qui vit à Paris depuis 7 ans, l'envoie à une grand mère et à une arrière grand mère algériennes pour qu'il connaisse le pays. Il a été mis à 2 ans dans le ventre d'un grand navire blanc et confié à une inconnue. Le choc a été terrible. Que cherchait il, ce père ? Voulait il se dédouaner vis à vis de sa propre mère et de son pays ? Mais de quoi ? D'être parti ? "Il m'a envoyé en Algérie, exilé loin de ma mère, jeté dans le malheur lui, mon propre père...". Pouvait-il prévoir que la maman du petit, privée de son enfant, la belle jeune femme de 20 ans allait se consumer sous l'effet de l'attente et du chagrin ? Elle perd l'esprit. Elle se tait. Elle ne mange plus. "Le poids de la mère approchera celui de l'enfant... Durant ces deux années nous étions morts l'un pour l'autre, ma mère sans moi, moi déporté d'elle. J'étais devenu un enfant imaginaire. " De retour en France, à 4 ans, l'enfant se mure dans un silence inquiétant qui se prolongera six mois. Le temps de se réadapter. Lorsqu'il se sera ressaisi et qu'enfin, il se remettra à parler, ce sera tout naturellement en français. Mais il n'oubliera jamais ce premier exil : "J'ai ça dans le sang, ce voyage forcé, ce cataclysme à l'aube de ma vie." Telle est donc la première date fondatrice en même temps que destructive de la vie de cette enfant. Je le répète : il a deux ans. Le roman de Hafid Aggoune comporte deux autres instants aussi importants, aussi fondateurs, et aussi cruels qui se situent l'année des 13 ans de cet enfant et l'année de ses 17 ans. Je ne dirai rien de plus sur ce roman bien que sa construction soit très surprenante. Le narrateur, Pierre Argan, a soixante seize ans quand débute le roman et l'on est en 2001. Or, Argan a passé plus de 50 ans dans un hôpital psychiatrique. Il a vécu là un demi siècle à attendre assis sur un banc et dans une amnésie totale. Qu'attendait il ? Un train qui ne passera jamais. Je laisse le lecteur découvrir le pourquoi de cet exil intérieur et comment vint le jour où Pierre Argan retrouva le fil de sa vie, le souvenir de sa jeunesse, le temps de l'Occupation allemande et celui d'une grande histoire d'amour entre lui et une adolescente de son âge, une jeune fille juive dont la police, lors d'une rafle, s'empara sous ses yeux et lui arracha pour toujours. Je ne résiste pas à citer ce qu'il dit de cette jeune fille : "Je la revois maintenant 60 ans plus tard, elle, la Juive, réduite à cela, à ce mot si beau, Juive, ce chuchotement entre les lèvres, ce jus de vie frais, glissant dans la gorge, les jours de canicule, cette fraîcheur du mot, l'étemelle jeunesse de sa musique, emportée à jamais". En ces jours où, horrifiés, nous voyons le racisme réapparaître un peu partout et, hélas, pour notre plus grande honte, en Corse plus qu'ailleurs, en ces jours noirs où des criminels, malgré l'opprobre général, osent encore se réclamer de Hitler, ce livre est à lire absolument."


Edmonde Charles-Roux, de l'Académie Goncourt, La Provence, dimanche 12 décembre 2004.

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Magazine Veja du 25 mai 2005 (Brésil)



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"LA PREFERENCE DE CAMILLE LAURENS"
DERNIER ROMAN PARU : « CET ABSENT-LA » (Editions LEO SCHEER, 2004)

« Les Avenirs » de Hafid Aggoune


« Je voulais vous parler d'un beau roman américain, « Le Dieu des cauchemars » de Paula Fox, paru aux éditions Joëlle Losfeld. Et puis je lis « Les Avenirs », premier roman d'un jeune auteur de 31 ans, Hafid Aggoune, et dès la première ligne, je suis emportée : « Un jour, j'avais 17 ans, j'ai disparu de moi. » C'est l'histoire d'un homme qui attend un train – le train qui doit lui ramener Margot, cette jeune fille juive, artiste peintre, dont il tenait la main lorsqu'elle fut enlevée par les nazis devant le pont des Arts, à Paris, le 31 octobre 1942 : « Ces quelques minutes, je les ai passées à voir mon corps devenir cette douleur dans la main. » Il l'attend pendant un demi-siècle, dans un asile psychiatrique où il regarde indéfiniment l'un de ses compagnons de détresse peindre sur le vide. C'est la mort de ce dernier qui va le rendre enfin à l'existence et lui permettre de retrouver une parole vivante. Superbe méditation sur le geste artistique et l'élan vital, ce roman, empreint de la première à la dernière d'une poésie miraculeuse, chante une renaissance : « J'écris la fin de l'inexistence, le début du monde. » Le narrateur renoue ce qui s'était délié dans l'horreur : le passé et l'avenir, le sensible et l'intelligible, mais aussi le malheur et la joie, la solitude et la présence d'autrui, le fini et l'infini, le désespoir et l'espérance, donnant ainsi une magnifique leçon de vie sur fond d'impossible : « Il faut apprendre à vivre avec ce vide, apprendre à le combler de vie, apprendre à voir derrière les images, […] apprendre à être fier de soi, à s'aimer soi, à aimer l'autre. » On ne devient pas artiste sans qu'un grand malheur s'en soit mêlé, disait Jean Genet. On soupçonne que Hafid Aggoune en a la jeune expérience et l'on salue, du fond du cœur, ce funambule qui dévide pour nous le fil enchanté où marcher sur le vide. C.L.


Magazine Psychologies, septembre 2004.

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La chronique de Jacques Plaine
Les avenirs, de Hafid Aggoune, aux éditions Farrago

"Un jour, j'avais dix-sept ans, j'ai disparu de moi"... Ainsi s'ouvre au monde littéraire ce superbe premier roman que la critique a salué comme une des oeuvres majeures de la rentrée. Une langue forte, neuve, imprévisible, époustouflante, "en écrivant, j'échappe au temps... La page m'offre la demeure... Je deviens le vent"(...)


Jacques Plaine


Patrick Box, Opales ©


La main à plume d'Hafid Aggoune

Par Isabelle Schuler

"Pierre Argan, personnage pétri d'absence massive, autant que d'indices de présence altérée, entre par la grande porte du premier roman d'Hafid Aggoune : "un jour, j'avais dix-sept ans, j'ai disparu de moi... En secret, une part qui m'était étrangère me guidait vers le point de lumière..." Le monologue d'ouverture pose une bouche sobre sur la perte de soi, cette évaporation du vif intime. Des mots au liseré visuel, longs en écho, propagent leurs ondes mélancoliques dans la puissance de phrases brèves : "je m'engouffrais dans un reflet orphelin". À deux ans, Pierre Argan, soustrait à l'affection d'une mère évincée de son rôle, et transposé en Algérie, se nourrit du monde enchanteur d'une aïeule aimée. Il a dix-sept ans quand s'amorce à Paris son amour pour Margot, artiste-peintre. Mais, ce 31 octobre 1942, la jeune femme, juive, est happée en pleine rue par la gueule de l'hydre de la rafle, puis déportée. Pierre dérive ; l'asile psychiatrique de l'île de Luz, où soixante années vont geler leur décompte, héberge un frère d'infortune qui, inlassablement, peint sans pinceau sur la densité du vide. Pierre Argan mutique, incorpore sans relâche ce manège et fixe par ailleurs, un quai de gare chimérique, dans l'attente du train ramenant Margot. Le 11 septembre 2001, la mort tragique du peintre-mime, en laissant voie à la réalité, posera pour P. Argan, sortant de sa torpeur, la première pierre du possible des avenirs. "Les Avenirs" est avant tout un livre en odeur d'écriture. Ici, l'acte d'écriture ne se satisfait pas à remailler une histoire ample, quadrillée par les chassées-croisés du passé et du présent ; il est plus ambitieux. Il anime, aux côtés du personnage de Pierre Argan, une entité quasi autonome : Écrire. Pierre Argan et Écrire, ces héros-clés du roman parlent de pair à égal. Leurs mots choisis disent avec richesse la texture des univers omis : celui du vide, du rien, et la charge de ce qui est de l'ordre du sensible à les approcher : "... seule demeure l'écoute de la perte du monde...". Écrire s'accouche de Pierre, enfant alors pleine solitude de mère, là-bas : "dans ce pays qui n'est pas le mien... l'écriture a pris racine dans une obscurité sans berceuse...". Pierre interné, Écrire suit son sort, disparaît avec lui. Pierre rendu aux vivants, Écrire se rappelle à son souvenir, l'accompagne pour mettre en mots, et bout à bout les fils épars de la mémoire renaissant. Dans ce rapport consistant de l'esprit - cette âme lettrée - avec l'écriture, débute sans conteste, l'histoire des avenirs possibles : "l'écriture est mon nouveau visage".
Empreinte d'une force tout en touches vaporeuses, la main à plume d'Hafid Aggoune plisse dans l'écriture de la grâce. Cet auteur déploie sa voix de poète ; son souffle ciselé se cueille délicatement à la main : "l'amour est une ombre parfumée..." Une générosité confiante éploie ses pleins et ses déliés sur les propos plus graves : "... il faut apprendre à s'aimer soi, à aimer l'autre parce que chacun est un étranger, parce que personne ne se ressemble, apprendre à aimer cette vie et ce monde qui recommencent toujours, parce que nous sommes fragiles". Nul doute qu'Hafid Aggoune, né en 1973 à Saint-Etienne, enfant de cette filiation, et dans le même temps, enfant de ses filiations en amont, voyage par toutes celles-ci à travers l'Homme de la terre, cet étranger.
Beauté : la beauté qui a ce nom, soulève ce roman.


Isabelle Schuler

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"Ca pourrait s'appeler "Un homme se penche sur son passé", ou encore "Premier amour", mais c'est du côté de "L'Etranger" d'Albert Camus (livre cité dans le roman) que nous emmène Hafid Aggoune, romancier surdoué, et styliste orfèvre, capable d'une simple phrase de créer un monde poignant aux mille couleurs bariolées. Des couleurs qui sont celles de la concorde, et de l'espoir."


Jean-Rémi Barland, La Provence, dimanche 28 novembre 2004.

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"A 76 ans, un homme s'évade de l'asile psychiatrique de l'île de Luz où il a vécu toute la seconde moitié du XXème siècle. Son passé ressurgit par à-coups, il nous le livre dans un flot d'images incessant. Un premier roman d'une rare générosité, qui interroge en filigrane notre histoire, notre époque, notre réalité."


Joss et Virginie, libraires de Clair de Page (44 rue des Boulangers 75005 Paris)

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"Là est peut-être la clé de son charisme : naviguer entre poésie et réalisme. Les Avenirs, bien accueilli par les critiques et les libraires, laisse augurer un bel avenir."


Paul Moffen, Le Progrès, mardi 19 octobre 2004.

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"Une magnifique profession de foi qui, sous le narrateur laisse affleurer à n'en pas douter l'émerveillement d'un auteur qui s'éprouve vivant à travers son écriture. Une voix neuve qui mérite d'être entendue."


Isabelle Roche, Le litteraire.com, le 16 octobre 2004.

lire l'article de Isabelle Roche

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"Ce premier roman plonge le lecteur qu'il émerveille dans une histoire en creux, où les riens sont soutenus par un style riche et poétique. Et c'est l'une des plus jolies surprises de la rentrée."

Marine de Tilly, Le Figaro littéraire, jeudi 30 septembre 2004.





"Hafid Aggoune ou la cure de belles lettres"


"Soutiers du paquebot éditorial, les libraires membres de la « littérature d'en bas », se sont donné le mot en cette rentrée 2004. A Paris comme en Province, ils plébiscitent les avenirs de Hafid Aggoune (Farrago, 150 p., 15 €), un premier roman d'une surprenante beauté, dont chaque phrase interpelle et terrasse le lecteur. A 30 ans, ce stéphanois amoureux fou des livres, au style très épuré, est littéralement habité par une passion salvatrice : « Lire m'a sauvé, écrire m'apprend à vivre. » Et cette conviction est suffisamment ancrée en lui pour l'inciter à nous offrir une splendide réflexion sur la mémoire, l'amour, la folie et les avenirs. Produit de plusieurs mondes, Hafid Aggoune conjugue au pluriel l'humaine condition. Lisez-le !"


Patrick Girard, Marianne n°386, semaine du 11 au 17 septembre 2004.

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" Ce livre, c'est une renaissance au monde grâce aux outils des poètes, des mots aux touches jaunes de la nostalgie, noires des deuils, bleues des souvenirs, rouges de l'avenir. Des avenirs pour ce premier roman ? Oui, je l'affirme, des horizons se sont ouverts à lui et à nous, ses lecteurs."


Page des libraires, Les lundis de Page, n°91, septembre 2004.

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"LE MEILLEUR PREMIER ROMAN"
Les Avenirs, de Hafid Aggoune,
Editions Farrago.


"Les Avenirs, de Hafid Aggoune, est un récit très « blanchotien » sur l'impossible oubli d'un homme hanté par une femme. Folie, prostration, stase du temps, réminiscence forment les contours de ce texte obsessif et onirique à l'écriture âpre et épurée, au romantisme retenu et qui fait la part belle au silence, aux non-dits : « Ma mémoire s'était brisée, pareille aux épaves dissoutes, rongées, colonisées par la faune des tréfonds. Il n'est resté que le silence et ces heures interminables tuées sur le banc."


Mensuel L'IMBECILE, dossier Rentrée littéraire, n°5, septembre 2004.

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Zone littéraire (samedi 22 août 2004)
lire l'article de Maïa Gabily

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Evene.fr, toute la culture (septembre 2004) lire la critique de Marion Le Coultre

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la fnac.com lire l'article

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«Je» enfin sous la plume du jeune et prometteur Hafid Aggoune, qui incarne à la perfection ce vieil homme prostré dans la clinique psychiatrique de Luz et interroge son passé au coeur de l'Occupation («les Avenirs», Farrago).


Le nouvel observateur, lundi 30 août 2004. lire l'article

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"Un livre qui brise la mer gelée en nous..."


"Je ne veux pas dire que c'est un roman complètement réussi, non... C'est un livre complètement réussi, et dont la résonance est longue dans l'esprit, longue et belle, après sa lecture - peu de livres peuvent, aujourd'hui surtout, s'en vanter."


Christian Tarting

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"Un véritable coup de foudre !"


"Je viens de découvrir un roman qui sortira le 20 août 2004. Cela s'appelle Les Avenirs, un premier roman des éditions Farrago que dirige Jean-Pierre Boyer. L'auteur s'appelle Hafid Aggoune, né à Saint-Etienne en 1973. Ce véritable et durable coup de foudre ne m'est pas arrivé depuis quatorze ans que je suis libraire ! Mon exemplaire est déjà passé sous de nombreux regards de lecteurs (et d'auteurs) époustouflés par ce texte... D'autres collègues libraires l'aiment déjà à Nantes, Saint-Etienne, Lille, Montpellier, Paris (Abbesses, page 189, Gallimard)... L'histoire : un homme se réveille d'une prostration de soixante années dans la clinique psychiatrique de l'île de Luz. Ce retour à la réalité a été provoqué par le suicide d'un autre pensionnaire, qui se rêvait peintre et en accomplissait chaque jour les gestes. Pierre Argan redécouvre alors son passé : pendant l'Occupation, il a vécu une grande histoire d'amour avec une jeune fille juive, qui était peintre. Depuis cette date, obsédé par une peinture imaginaire, la vie de Pierre s'est figée sur le quai d'une gare imaginaire, dans l'attente du retour du train qui a emporté Margot : il passe alors ses journées des années durant à observer la main du peintre. Réveillé de cette longue absence, le vieil homme qu'il est devenu retrace le récit de son enfance et celui de son premier et unique amour.
A la rentrée on parlera, pour une fois, d'un vrai bon livre : ni sentimentalisme, ni déballage impudique, ni vulgarité, ni scandale, ni cynisme, ni dénonciation aucune. Une écriture forte, neuve, incisive, poétique... la merveille de septembre que je défends (et je ne suis plus la seule) coûte que coûte. A lire absolument et à répandre comme un souffle neuf !"


Françoise Barnier, libraire.




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